J’y suis j’y reste.


Ce texte n’est pas une justification. Pas même une mise au point.
C’est juste la réaffirmation tranquille de mon espérance de construire un grand mouvement de l’écologie politique ouvert à la société civile. C’est la promesse initiale d’Europe écologie les Verts.  C’est le sens de mon action depuis que j’ai contribué, avec d’autres, à sa fondation.

L’heure est pourtant venue de tirer un premier bilan. Après avoir rencontré le succès aux européennes et aux régionales, après avoir su mobiliser et attirer des électeurs et des militants désireux de construire une force politique capable de bousculer les appareils traditionnels, EELV marque le pas, comme en panne d’inspiration,  comme si le souffle et l’esprit de renouveau des débuts avaient disparu. Pascal Durand ne disait pas autre chose en prenant ses fonctions de secrétaire national.

A en croire ce que disent nombre de membres ou de sympathisantes et sympathisants, notre mouvement ne va pas bien.  Il est aujourd’hui faible en adhérent,  et je crains qu’il ne soit demain, faible en influence, si la sclérose l’emporte sur l’envie de faire mouvement.