En cette période de congrès, EELV a besoin de retrouver sa raison d’être, de réfléchir à son efficacité en tant que parti politique.
Nous avons perdu notre capacité à être en avance sur notre temps. Nous sommes devenus un repaire de « gestionnaires » qui agissent à court terme et finissent par se battre pour les postes au détriment du projet. Il est des congrès où ce qui fonde notre action doit être reconsidéré. Et le congrès de novembre en est un.
La préservation des espaces remarquables comme la tourbière du Luitel doit se conjuguer avec la protection de la nature ordinaire |
Certains estiment que nos fondamentaux ne sont plus à l’ordre du jour, qu’ils ont été gravés dans le marbre une fois pour toutes et qu’il n’est nul besoin d’y revenir. Ce n’est pas l’avis d’Avenir Ecolo.
Lorsque nous assistons à des glissements sémantiques du style « la croissance ou la relance verte », alors que toute notre action est fondée sur l’affirmation qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible, on a le devoir de réagir, sinon qui le fera ?
Quand dans l’accord PS-EELV la protection de la nature passe aux oubliettes, alors que la remise en cause de notre rapport à la nature est sans doute une des causes premières des problèmes sociaux et économiques que nous traversons, on a le devoir de réagir, sinon qui le fera ?